A line going out for a walk. On the rhetoric of walking in Francis Alÿs’s oeuvre

Abstract

The oeuvre of artist Francis Alÿs (° 1959, Antwerp) is based on one act, the drawing of lines. This line, coming into being by the movement of the body, gradually gives shape to a material or imaginary drawing, which does not represent the world in a closed contour, but rather aims at differentiation. The act of walking can moreover be interpreted as a spatial and urban praxis, for when walking, Alÿs makes inquiries into mobility, and historical and social geography. In this paper, the act of walking will be interpreted as writing on a surface and will also be regarded as reading space. The question central to this article is how his individual and collective walks can, first, transform the abstracted and functional space and, second, challenge the boundaries between museum space and real space. Résumé L'artiste Francis Alÿs (°1959, Anvers) donne au tracement de la ligne une place centrale dans son oeuvre. Souvent réduite à une entité arbitraire, la ligne n'a jamais été étudiée profondément. Pourtant, la ligne est un porteur de signification. Dans cet article, la ligne non matérielle-autrement dit: la ligne provenant du mouvement du corps-sera analysée. L'acte de se promener sera considéré comme l'écriture sur la surface et aussi comme la lecture de l'espace. Comment la promenade collective peut-elle transformer l'espace abstrait et fonctionnel? Voilà la question centrale de cet article. La promenade individuelle et collective peut remettre en question les frontières entre la musée et l'espace réel. Cette analyse présentera ainsi la ligne comme un instrument qui remet en question le contexte géographique et artistique, car, la ligne parcourt l'espace en même temps qu'elle le remet en question.

L’artiste Francis Alÿs (°1959, Anvers) donne au tracement de la ligne une place centrale dans son œuvre. Souvent réduite à une entité arbitraire, la ligne n’a jamais été étudiée profondément. Pourtant, la ligne est un porteur de signification. Dans cet article, la ligne non matérielle - autrement dit: la ligne provenant du mouvement du corps - sera analysée. L’acte de se promener sera considéré comme l’écriture sur la surface et aussi comme la lecture de l’espace. Comment la promenade collective peut-elle transformer l’espace abstrait et fonctionnel? Voilà la question centrale de cet article. La promenade individuelle et collective peut remettre en question les frontières entre la musée et l’espace réel. Cette analyse présentera ainsi la ligne comme un instrument qui remet en question le contexte géographique et artistique, car, la ligne parcourt l’espace en même temps qu’elle le remet en question.